Vaincre
la faim dans le monde, notamment en
Afrique avant 2025
C’est en tout cas l’objectif de la campagne de Caritas
Internationalis sur le « Droit à l’alimentation » face à la crise alimentaire
qui sévit dans le monde.
L’annonce a été faite en marge de la 8ème
rencontre du Groupe de Travail Caritas Internationalis pour le Sahel (GTCIS) à
Saly du 3 au 5 décembre courants. 9 pays du sahel participent à ce conclave.
Un enfant meurt affamé, Chaque 8 secondes. Plus de 3
milliards de personnes souffrent de faim dans le monde, parmi lesquels les 2/3
sont des africains. Tel est le tableau sombre de la faim de par le monde. Une
situation qui interpelle tous les décideurs à tous les niveaux. Pour juguler ce
phénomène, « Caritas Internationalis » va battre campagne contre la
faim, en vue de l’enrayer, notamment en Afrique d’ici 2025.
En dépit de cette situation malencontreuse de la faim, l’espérance
est permise, selon les organisateurs, au
vu des potentialités naturelles que regorge le monde et particulièrement
l’Afrique. Pour les responsables de Caritas, si ces ressources disponibles sont
exploitées à bon escient, elles pourraient nourrir le monde, et vaincre la faim.
« Je suis plein d’espérance et d’espoir. Ce que je vois dans le monde
m’émeut. Mais je passe toujours des émotions à l’action concrète. Pour agir
concrètement il faut être plein d’espérance. Alors, je crois qu’on va y arriver
au moins dans notre pays le Sénégal, » a souhaité Abbé Ambroise Tine Secrétaire
exécutif National de Caritas Sénégal, chargé au niveau Afrique de la
sensibilisation sur la campagne de Caritas Internationalis sur les droits à
l’alimentation adéquate.
A l’en croire, la faim est considérée comme un scandale,
un mal par l’Eglise. « Si une personne est affamée par des facteurs
humainement maîtrisables. Cela veut dire ceux qui gouvernent les pays, les
organisations, et les familles, et le monde en général, sont
coresponsables de cette faim, et
doivent agir ensemble pour enrayer ce mal,» a fait valoir Abbé Tine.
Le thème de cette 8ème rencontre de GTCIS, s’articule
autour de « Un Plaidoyer pour la résilience afin d’accompagner les
communautés du Sahel pour une auto prise en charge ». Par rapport au thème,
Abbé Ambroise Tine pense que pour amener les communautés du Sahel à aller vers
leur autonomisation, vers la sécurité et/ou la souveraineté alimentaire,
il faut d’abord sensibiliser les décideurs à tous les niveaux pour qu’ils
prennent conscience, que toutes les politiques doivent être centrées sur le progrès humain pour préserver la
dignité humaine. Ensuite agir concrètement par la solidarité nationale et
internationale pour réduire le nombre de personnes qui ont faim à travers le
monde surtout dans nos pays. « Car, l’Afrique apparait en tout premier
lieu, dès qu’on parle de faim, de soif, de catastrophe, » regrette
Abbé, avant de croire que « Nous pouvons à partir de notre intelligence,
notre savoir, notre savoir-faire et des valeurs que nous portons réduire sensiblement
cette pauvreté cette faim dans le monde».
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