Association pour la Promotion et la Protection des investisseurs à l'Etranger APPIE:
Disposant de titres de
propriétés (certains depuis 1991) et
d’autorisations de construire définitives, plusieurs promoteurs français
ont investi à POINTE SARENE pour le
développement du tourisme au Sénégal. C’est ainsi qu’en
2004, il y avait 9 projets en construction et 4 projets en recherche d’autorisation pour un investissement à terme de 92 milliards pour environ 1000 emplois.
2004, il y avait 9 projets en construction et 4 projets en recherche d’autorisation pour un investissement à terme de 92 milliards pour environ 1000 emplois.
Contre toute attente et en
violation du droit de propriété qui a valeur constitutionnelle et des
autorisations de construire, une sommation d’arrêt des travaux a été délivrée
par les Services de l’Urbanisme, bloquant depuis cette date l’ensemble des
projets. Cette sommation faisait suite au décret 2004 -1185 portant
élargissements des compétences de la SAPCO à l’ensemble des zones touristiques,
soit largement après les titres de propriété accordés aux promoteurs.
Cinq ans après, en 2009
intervint le décret d’utilité publique permettant à la SAPCO d’intervenir sur
le site de POINTE SARENE soit encore largement après les titres de propriété
accordés aux promoteurs et dont la
validité était de 3 ans.
Il était pourtant demandé
aux promoteurs de se conformer au schéma de la SAPCO et de répondre aux
exigences d’un supposé cahier des charges.
C’est ainsi que ledit investisseur devait :
1- Payer
1 million de frais de dossier.
2- Payer 25 millions par hectares de « droit
d’entrée » !!! (Surprenant pour des Promoteurs déjà titrés)
3- Payer
250 millions par hectare pour le titre foncier.
Soit au total 1 milliard 376 millions de francs
Les promoteurs ont refusé à juste titre, le décret de 2009 n’ayant
d’effet que pour l’avenir et ne pouvant avoir d’effet rétroactif à l’égard des
personnes déjà titrées.
Surtout, la question ne se
pose plus, ce décret de 2009 étant
devenu caduc depuis décembre 2012, si l’on se réfère aux dispositions de
l’article 3 de la loi 76 – 67 du 2 Juillet 1976
La situation semblait
s’améliorer, suite aux nombreuses interventions
des promoteurs et de l’Association Pour la Promotion et la Protection
des Investisseurs à l’Étranger dont sont membres la plupart des victimes (auprès
des Autorités locales, de l’Ambassade de
France au SENEGAL et de la Presse), comme en atteste une correspondance
adressée aux promoteurs de POINTE SARENE le 4 Octobre 2012 par le Directeur Général de la SAPCO depuis 2012,
qui indiquait « que les promoteurs de POINTE SARENE ne
seront pas spoliés »,
En violation flagrante de
ses engagements et de la Constitution en
son article 15, la SAPCO, faisant fi de l’État de droit, s’est permise le mois
dernier de détruire les sites et aménagements privés sans la moindre
autorisation.
Les promoteurs ont saisi le
juge des référés du Tribunal de THIES pour l’audience du 14 novembre prochain pour solliciter la remise dans l’état
initial sous astreinte et des dommages et intérêts. Mais il regrettable que la
SAPCO ait agi ainsi obligeant les
Promoteurs à saisir la justice alors qu’ils
n’avaient cessé de privilégier la
voie amiable, convaincus que les Autorités de ce pays allaient mettre un terme
à cette situation inacceptable.
Mais en attendant
l’intervention du juge des référés pour mettre un terme à ce trouble manifestement illicite, la
question sur le fond n’est toujours pas réglée depuis 2004, à savoir que des mesures soient mises en œuvre d’urgence pour relancer le tourisme en accompagnant les investisseurs
face aux abus dont ils peuvent être victimes,
comme l’illustre cette affaire,
surtout dans un contexte ou la compétition entre les pays qui vivent du
tourisme n’a jamais été aussi
accrue.
Contact presse :
Monsieur César FISCH 77 572 29 95
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