Le premier magistrat de la ville a profité du lancement des journées de consultations gratuites effectuées par l'Association humanitaire du Lac Rose dans sa ville, pour solliciter auprès de l'Etat, l’érection du Poste de santé à un hôpital, ou
à défaut à un centre de santé, eu égard à l’évolution fulgurante de Somone.
« Certes, l’organigramme étatique, ne nous permet pas de prétendre à un
hôpital, » reconnait-il. « Mais, nous sommes dans une zone
touristique où la poussée démographique est très importante, du fait d’afflux
de population, venue chercher du travail grâce au tourisme. C’est la raison
pour laquelle, nous sollicitons une dérogation, pour l’implantation d’un
hôpital dans la commune. Car, la demande
est très forte, » a-t-il lancé. C’est ce qui explique, selon Boucar Sadji,
que cette initiative de l’Association Lac Rose, a rencontré son agrément, pour
prodiguer des soins au profit de la population.
« Dans notre pays tout est prioritaire, dira t-il.
Car nous sommes dans un pays à économie faible, pour ne pas dire pays sous
développé. » Pour lui, les préoccupations sont multiples, mais on peut mettre
une échelle des priorités. A l’en croire, Parmi ces priorités, un centre de
santé digne de ce nom serait le bienvenu. Mais aussi, faire de telle sorte que
le tourisme qui est l’activité économique principale de la ville, puisse servir
au maximum à la population. Egalement, un appui des pouvoirs publics pour l’électrification,
l’adduction d’eau sont autant de questions éminemment importantes surtout dans
une commune à vocation touristique.
C’est à l’issue d’une visite du poste de santé organisée
par l’Edile de ville lors de leur dernière visite au Sénégal, que le
partenariat entre Somone et l’association humanitaire du Lac Rose s’est noué. La
propreté de la ville est passée par là. « Ils ont été émerveillés par la
propreté de la ville, et notamment du poste de santé. Vue ces efforts en
matière de salubrité et d’hygiène, ils ont souhaité collaborer avec la commune
de Somone. Nous les avons accueillis à bras ouverts. Car, nous y trouvons notre
compte avec ce besoin pressant de soins de santé. Un partenariat que nous
comptons pérenniser, » déclare Boucar Sadji.
Ils sont au poste de santé, mais ils iront dans les
villages environnants. Aussi, se
rendront-ils dans les écoles et les cases de la petite enfance pour soigner les
élèves.
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