Marginalisés, les bijoutiers de Touba réclament 10% de l’or de Sabodala: «Il faut que l’Etat change de fusil d’épaule sinon nous allons tous disparaitre » A Thiam

 La complainte des bijoutiers de Touba résonne encore au loin. Selon eux, l’Etat est en train de tuer leur secteur pour des profits financiers extrêmes. 

« C’est une véritable injustice selon eux que l’or de Sabodala soit vendu à l’extérieur du Sénégal et totalement … » ont-ils déploré.

 Réunis à Darou Khoudoss, les bijoutiers de la ville sainte déclarent être réduits au chômage pour certains, alors que beaucoup d’entre eux ont été contraints de fermer boutique depuis.

Abdoulaye Thiam, le président de l’association qui les réunit, s’est offusqué des conditions difficiles dans lesquelles lui et ses camarades sont plongés depuis plusieurs mois. Pour lui, l’Etat n’a mis à leurs dispositions aucun comptoir de vente d’or, ce qui les oblige à s’approvisionner sur le marché noir.

« Beaucoup de nos parents sont en prison pour avoir acheté de l’or dans la rue alors que, dans ce cas d’espèce, nous ne sommes pas les seuls responsables. Il faut que l’Etat change de fusil d’épaule sinon nous allons tous disparaître ».

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