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jeudi 28 novembre 2013

Un taux d'électrification rurale de 60 % à l’horizon 2016

Le gouvernement du Sénégal a décidé de porter le taux d’électrification rurale de 50 à 60 % à l’horizon 2016, dans le cadre d’un programme d’urgence annoncé en milieu rural, a déclaré, hier, à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Energie. Mme Maïmouna Ndoye Seck intervenait lors de session budgétaire pour le projet de loi de finances 2014. Cette année, le budget du ministère de l’Energie a été arrêté à 97,7 milliards de FCfa contre 88 milliards en 2013. 

Les 57 orateurs inscrits au débat, après la présentation du rapport de la loi des finances 2014 du ministère de l’Energie, montrent l’importance que la représentation nationale a fini d’accorder au secteur énergétique. Hier, les questions soulevées par les parlementaires ont tourné essentiellement autour de la sempiternelle équation de l’électrification rurale et du coût de l’énergie au Sénégal. Ils ont évoqué des sujets comme l’éclairage des îles en pensant au mix énergétique tout comme la correction des disparités et de la fracture territoriale dans la fourniture d’énergie sur l’étendue du territoire national. Chacun y est allé de sa manière pour faire ressortir les préoccupations de son hameau en courant, surtout pour le cas de ces localités traversées par la haute tension.  Pour nombre de députés, il s’agit de corriger les disparités par rapport au taux d’électrification rural qui, selon les statistiques, ne dépasse guère encore les 25 % au Sénégal. Dans sa réponse à ces préoccupations soulevées, le ministre de l’Energie a précisé l’engagement du chef de l’Etat à faire du secteur de l’énergie un véritable catalyseur de développement du Sénégal. « Le président de la République a instruit le gouvernement à redoubler d’effort pour instaurer un équilibre réel entre les régions du pays du point de vue de l’approvisionnement en électricité », a dit Maïmouna Ndoye Seck. Pour s’inscrire dans cette dynamique, son département compte promouvoir des projets qui permettront de s’affranchir de la tyrannie du pétrole. Le ministre de l’Energie a profité de l’occasion pour annoncer la mise en œuvre d’un programme d’urgence d’électrification rurale. Il s’agit, comme elle l’a indiqué, de porter, à l’horizon 2016, le taux d’électrification rurale de 50 à 60 %. « Ce qui nécessite des ressources considérables que nous sommes en train de mobiliser avec l’appui des ministères des Finances et du Budget », a souligné Maïmouna Ndoye Seck.
Garantir une couverture minimale de 30 % par département
Concernant la fracture territoriale en connexion des villages au réseau, le gouvernement va profiter de ce programme d’urgence pour la réduire de manière sensible dans chaque département, a-t-elle déclaré. « L’objectif est de garantir, dans chaque département, un taux minimal de 30 % pour assurer plus d’équité à la fourniture d’électricité dans le pays », a ajouté le ministre de l’Energie. En attendant, le gouvernement a demandé à l’Agence nationale pour les énergies renouvelables de développer, dans son programme, des stratégies pour que toutes les écoles et les structures de santé puissent être alimentées à travers les panneaux solaires. Le ministère de l’Energie, dont le budget a été revu à la hausse pour cette loi de finances 2014, (97,7milliards de FCfa contre 88,1 milliards en 2013) compte développer d’autres alternatives pour répondre aux besoins d’énergie des Sénégalais. 

L’Etat a gagné le pari de la disponibilité du courant, selon Maïmouna Ndoye Seck
Avec environ 600 mégawatts (MW) fiables en ce moment pour une demande de pointe estimée à 400 MW, l’Etat, a dit le ministre de l’Energie, a fini de gagner le pari de la disponibilité de l’électricité. Le défi qui reste à relever est celui du coût mais aussi de faire de l’électricité un facteur de développement, selon Maïmouna Ndoye Seck. Elle a profité de son face à face avec les députés pour préciser que tous les petits problèmes notés en ce moment dans la fourniture du courant sont liés au réseau dont la vétusté, par endroit, continue de créer des soucis à la Société nationale d’électricité (Senelec). Les parlementaires n’ont pas manqué de s’interroger sur les relations qui lient cette dernière aux collectivités locales en mettant en exergue les problèmes liés à l’éclairage public. Le ministre de l’Energie a profité de l’occasion pour rappeler aux élus du peuple que l’éclairage public relève de la responsabilité des collectivités locales.  Source: Le Soleil         

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